62 - LA REVolUTiON Du lOMbrIC
Ce ver de terre, comme tout un chacun, fait ses besoins. Ceux-ci, compacts et mous, sont évacués à la surface à raison de quelques centaines de tonnes à l'hectare. (vous vous permettiez de rire face aux résultats des vaches : vous pouvez saluer l'exploit de ces vers !!!). En l'espace de 3 ans, cette accumulation a formé une couche continue de 5 cm d'épaisseur, qui durcit et se transforme en une croûte imperméable : le sous-sol est rendu inaccessible à d'autres animaux, l'échange gazeux entre sol et atmosphère est perturbé et il n'y a plus d'herbe... La seule solution est de laisser les arbres réinvestir les lieux. Pas de problèmes, sauf qu'il faut faire accepter cette proposition aux grands propriétaires terriens. Peut-être que quelques subventions de la Communauté Européenne faciliteraient les choses ?...
Mais voila!
Bon effectivement, vu comme ça on peut se dire que c'est assez laid.... ET ALORS!!
C'est pas une raison pour les ecraser tous!!!
Levez le pied, souriez ;o)
Commentaires :
"Chez le lombric, ou ver de terre, chaque métamère est séparé par des cloisons d'origine mésodermique: les septa. Cette division du coelome en compartiments indépendants permet d'améliorer l'efficacité du squelette hydrostatique. Elle permet également à l'animal d'effectuer des ondulations lentes et un mouvement péristaltique. L'épiderme des Annélides forme également de soies ou des parapodes qui sont utilisées pour la locomotion."
Il est indéniable au vu et au su de l'étude précédente, tirée des petits carnets biologiques du Docteur songe, que la pression exercée par les muscles pédieux d'un homo sapiens dans la force de l'âge et du pas, ne peut qu'entraîner de regrettables et irréversibles lésions des métamères que ne sauront compenser les efforts des septas dans le sens d'un maintient de la cohésion du squelette hydrostatique. Car tout mouvement péristaltique auquel pourrait se livrer le lombric en détresse pour s'extraire de la pesante mésaventure de son coelome, ne suffira à le soustraire à l'implosion de quelque testicule situé sous les réceptacles séminaux ... que de lignées de lombric se trouvent ainsi interrompues par la pesante maladresse d'un sombre bipède occupé à une contemplation des antipodes ...
C'est pourquoi je reprends cet appel à la solidarité écologique et demande à chacun de planter un lombric avec une graine afin que le printemps suivant voit les oeufs de celui-ci éclore dans les cîmes et permettre la sauvegarde de l'espèce ... tout du moins de la pachidermie humaine car contre la gente ornithologique il n'est pas d'autre remède encore authentifié que la politique de l'autruche.
En ce qui concerne la remarque finale de l'excellente rédactrice de l'article ci-dessus, j'aimerais tout de même solliciter votre avis quant à la beauté d'un humain passé au microscope éléctronique ! Le lombric c'est comme Gauguin, ça s'apprécie de loin ... passez outre le lombric et peut-être saurez-vous apprécier toute la grâce de sa reptation lorsqu'elle s'affranchit de la menace ominprésente de votre semelle (après tout qui aurait belle mine et pas assûré s'il se savait constament menacé de réduction instantannée au dixième de son volume corporel ?)
La S.P.L. Songienne
Re: ouais...
Re:
Je suis impressionnée mon Songe, merci pour ce fabuleux cours de bio, j'aime assez "Le lombric c'est comme Gauguin, ça s'apprécie de loin ... " c'est fort...
Je dois avouer que je me suis demandé si par hasard tu ne serais pas encore plus fondu que moi... :p
Merci mon BzOu'X
Kyra
ouais...